Un réveillon qui n'en fut pas un car, les enfants étant petits
encore, nous ne veillons pas plus tard qu'à l'accoutumée. Et comme nous
nous couchons en général vers les 23 h/0 h ... ;o)
Les petits étaient ravis de leurs cadeaux. Cécile a (enfin) ses
trois poupées Do-ré-mi - la quatrième, Emilie, manque encore - et elle
les a fait, hier au soir, regarder la rediffusion de "Harry Potter à l
'école des sorciers." C'était mignon et comique. Le "Pourquoi-comment"
Larousse que je lui ai offert lui a moins plu, hélas ! que ses jouets
et surtout la BD de Marjerin sur Shirley et Dino ! Enfin, le déclic se
fera un jour, j'en suis certaine. Elle n'a pas encore écouté l'histoire
du Bon Petit Diable de la comtesse de Ségur, contée sur un CD - mais je
ne désespère pas de lui faire aimer cet auteur incontournable. Quant à
son petit flacon de parfum, elle s'en est servie tout de suite.
Flavien est écroulé de rire toutes les fois qu'il allume son livre
parlant de "L'Arbre à Miel" avec Winnie l'Ourson et la voix de Roger
Carel. Signe des temps - et de ses progrès : son hélicoptère "son et
lumière" pâlit devant la concurrence du livre. Tant mieux ! La pâte à
modeler - que j'ai offerte en double puisque Cécile en a reçu également
un kit - le laisse pour l'instant assez indifférent mais son CD-audio
"Comptines de Petit Ours Brun" paraît lui plaire. Le jeu DVD "Petit
Ours Brun" a fait l'unanimité du frère et de la soeur.
Les adultes ont été les moins copieusement servis : l'autobiographie
de Bergman (Ingrid) et la complète de Polnareff pour Marie et, pour
Gilles et moi, la complète des "Don Camillo" et "Les Vamps." Mais le
plaisir des enfants valait bien tout un tas de cadeaux.
Comme d'habitude, très peu d'appétit chez moi pour le Réveillon. Et
même, on peut le dire, une inappétence quasi royale. Il paraît que
c'est "psy" mais alors, qu'est-ce que ça veut dire, je l'ignore encore.
Seule la bûche glacée excite ma gourmandise - et encore ...
Le Réveillon m'apparaît comme une obligation de manger et de boire,
en fait. Du coup, puisqu'il y a obligation, il ne peut pour moi y avoir
plaisir. Partant, je mange peu, voire pas du tout. D'autant que, grâce
à la kinésithérapie, cette année 2006 m'a amenée à travailler beaucoup
sur la question nourriture. Et c'est tant mieux.
Nous en reparlerons en 2007. ;o)